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Working Group 11: Teaching Mathematics to Aboriginal Students: the Importance of Building on the Aboriginal Cultural Differences / Lenseignement des mathématiques aux étudiants de culture autochtone: limportance de construire sur les differences culturelles (J. Barta, E. Doolittle, C. Jetté, L. Poirier, D. Wiseman)
- EDWARD DOOLITTLE, Department of Science, Saskatchewan Indian Federated College
Teaching Mathematics to Aboriginal Students: the Importance of Building
on the Aboriginal Cultural Differences /
Lenseignement des mathématiques aux élèves aborigènes : limportance de
construire sur les différences culturelles
[PDF] -
In this working group we will discuss about the experiences of
Aboriginal students in school when facing the scientific
curriculum. We will also discuss the experience of Aboriginal people
becoming instructor, or professor of mathematics, and how culture has
both aided and impeded their success. The group will focus on
suggesting ways in which the disadvantages of Aboriginal cultural
differences can be minimized and the advantages maximized.
- CORINNE JETTÉ, JIM BARTA AND DAWN WISEMAN, Concordia Native Access Engineering Program, State University of Utah,
Concordia Native Access Engineering Program
Until the Numbers Dance: Indigenous Cultures, Educational Perspectives,
Science and Mathematics /
Jusquà ce que les nombres dansent: cultures indigènes, perspectives en
éducation, science et mathématiques
[PDF] -
In many First Nations languages there exists no single word for
mathematics. Rather mathematics is described in the activities of
daily living where it is used. First Nations students often struggle
in our westernized educational programs because of the cultural
mismatches that occur between the worldview of the teacher and that
held by the student, family, community, and/or Nation. Our Aboriginal
students hold vast potential that we must help them realize as we
learn to create culturally inclusive instruction. Our lessons must be
framed in familiar contexts to the students, namely their lived
experiences. This familiarity must encompass aspects of traditional
beliefs and values. Native Elders must play a significant role in
helping develop and guide what and how this knowledge and wisdom is
shared. Once this contextual foundation is established we can build
conceptual bridges of understanding between indigenous cultures and
traditions and contemporary society and its modern demands.
Our working group discussions will incorporate perspectives on First
Nations education and an explanation of the tension between western
and indigenous worldviews particularly as each relates to mathematics
instruction. We will demonstrate examples we are generating of
instructional materials focusing on engineering and mathematics, which
connect the information we must share in schools with the cultural
identities reflected by our students. Our Native students should not,
in fact they must not be asked to forget who they are as Native people
to be successful in the world at large. These students greatest
contributions to society will occur not in spite of their Native
identities and wisdom but because of these.
- LOUISE POIRIER, Faculté de Sciences de l'Éducation, Université de Montréal
Mathematics and Aboriginal Culture / Mathématiques et culture autochtone
[PDF] -
La dimension sociale et culturelle du développement mathématique a
pris, depuis quelques années, une importance croissante dans les
réflexions sur l'enseignement des mathématiques (Bauersfeld,1998,
Krummheuer, 1995; Voigt, 1994;.). Si la connaissance mathématique
est une construction sociale, la communauté et la culture des
apprenants vont jouer un rôle important dans lapprentissage des
maths. Selon Bishop (1988) nous sommes de plus en plus préoccupés
par ce quil appelle les << interfaces culturelles >> dans
lenseignement des mathématiques: << In other countries, like
Papua New Guinea, Mozambique and Iran, there is criticism of the <<
colonial >> or << Western >> educational experience, and a
desire to create instead an education which is in tune with the
home culture of the society. The same concern emerges in other
debates about Aborigines, of Amerindians, of the Lapps and of
Eskimos. In all of these cases, a culture-conflict situation is
recognized and curriculum are being re-examined >> (Bishop, 1988
p. 179). Il semblerait que pour les élèves de ces communautés,
deux univers séparés et distincts co-habitent : le monde de la vie
quotidienne et le monde des mathématiques << du sud >> . De
plus, le premier monde, celui de la vie de tous les jours, na rien
à voir avec le deuxième, celui des mathématiques que lon fait
à lécole. Bien que faisant partie du curriculum, les
mathématiques ne sont pas perçues comme pouvant aider à
résoudre des situations de la vie courante. Cette double vision
sexplique par deux processus identifiés par Bishop (1988). Dune
part, il y a le phénomène << denculturation >> qui consiste
à intégrer le jeune élève dans la culture de sa
communauté. Mais il y a aussi un processus << dacculturation
>> qui consiste à intégrer la personne dans une culture
étrangère, différente de celle de sa communauté (la culture
des mathématiques). Face à ce double phénomène, la situation
éducative devient très complexe : comment rallier ces deux
cultures ? En effet, lécart se creusant entre ces deux mondes, les
difficultés des élèves en mathématiques deviennent de plus en
plus importantes.
Les participants au groupe de travail sur lenseignement des
mathématiques auprès des communautés autochtones auront
loccasion déchanger sur les problèmes observés en enseignement
des mathématiques, les moyens retenus pour contrer ces difficultés
mais aussi sur les forces mathématiques déployées par les
élèves (par exemple, les travaux de Pallascio (1995) ont fait
ressortir que les élèves inuit développent des connaissances
spatiales différentes de celles développées par les jeunes qui
habitent une ville comme Montréal.) et les caractéristiques des
mathématiques autochtones (certaines communautés ayant, par
exemple, développé un système de numération en base 20). Ce
sera aussi loccasion de tisser des liens et des collaborations
possibles entre les divers intervenants.
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