Kanwal Neel, Simon Fraser University et Richmond School District, Colombie-Britannique
Louise Poirier, Université de Montréal, Québec
Description
Dans
son rapport final, le groupe de travail national sur
l’éducation du ministère
des Affaires indiennes et du Nord canadien recommandait que « les
établissements d’enseignement postsecondaire et les
programmes de formation des maîtres adoptent des stratégies
multiples pour augmenter sensiblement le nombre d’autochtones
dans l’enseignement secondaire » (p. 43). Le rapport
fait aussi ressortir l’importance d’élaborer des
programmes, des méthodes pédagogiques et des ressources
adaptées à la culture autochtone et en fonction des
faiblesses constatées en mathématiques et en sciences.
Comment le milieu de l’enseignement des mathématiques au
Canada pourrait-il contribuer à l’élaboration de
ces programmes, ressources et méthodes pédagogiques?
Objectifs
Dans
ce groupe de travail, les questions
suivantes encadreront la discussion sur la contribution potentielle
du milieu de l’enseignement des mathématiques au Canada
pour répondre aux besoins des autochtones.
Comment
la perception du savoir chez les autochtones influence-t-elle
l’enseignement des mathématiques dans les communautés
autochtones?
Est-il
possible de séparer les difficultés liées à
l’apprentissage et à l’enseignement des
mathématiques chez les autochtones des difficultés
dans les autres matières?
Quel
type de formation sur les communautés autochtones devrait-on
donner aux enseignants de mathématiques?
Quels
types de programmes les universités pourraient-elles offrir
aux étudiants autochtones pour les aider à faire la
transition vers les programmes de mathématiques et de
sciences?
Comment
voit-on les mathématiques dans les communautés
autochtones?
Comment
pourrait-on diffuser les travaux de ce groupe après le
forum?
L’apprentissage des mathématiques à la petite enfance
Responsables
Chris Suurtamm, Université d'Ottawa, Ontario
Rita Janes, Education associates, Terre-Neuve
Description
Plusieurs
provinces consacrent des ressources considérables à des
programmes d’enseignement des mathématiques à la
petite enfance. Qu’entend-on par cela? Ces mesures sont-elles
des interventions auprès des très jeunes élèves
à risque, ou les efforts sont-ils mis ailleurs? Quelles sont
les valeurs à la base de ces démarches provinciales?
Objectifs
Dans
ce groupe de travail, les questions suivantes encadreront la
discussion sur l’enseignement des mathématiques à
la petite enfance au Canada :
Quelles provinces ont pris des mesures en ce sens? Quelles sont ces
mesures? S’agit-il simplement d’apprendre à
compter aux jeunes enfants?
Quelle est l’idéologie à la base de chacune de
ces mesures?
Quels types de directives existe-t-il concernant les programmes
d’enseignement des mathématiques aux jeunes enfants?
De quelle manière ces mesures amènent-elles les
enseignants de ces programmes à reconnaître les acquis
des enfants, et à repartir de ces acquis pour la suite?
Quels genres d’initiatives favoriseraient l’acquisition
de compétences mathématiques chez les jeunes enfants,
à partir de la maison?
Dans
les discussions qui ont précédé le Forum 2005,
le thème de la pertinence des mathématiques pour nos
élèves est revenu à plusieurs reprises. Ce
groupe de travail étudiera la question sous l’angle
suivant : qu’est-ce que le citoyen moyen considère
pertinent dans notre société?
Les
réponses à cette question sont multiples, mais il est
souvent difficile d’établir le lien entre ces réponses
et ce qui se fait dans nos écoles. Les enseignants affirment
qu’il leur faut plus que des raisons pour justifier
l’importance des mathématiques; ils ont besoin
d’exemples concrets qu’ils pourront appliquer en classe.
Objectifs
Trouver
de bons exemples pour illustrer la pertinence et la faisabilité
des mathématiques en classe.
Faire
ressortir des arguments moins conventionnels, notamment dans les
activités créatives comme les arts visuels, la danse
et la musique.
Documenter
les ressources qui traitent de cette question.
Comment
ces exemples s’intègrent-ils aux programmes de
mathématiques? Quels changements faudrait-il apporter pour
qu’ils s’y intègrent?
Stewart Craven, Toronto District School Board, Ontario
Anna Spanik, West Halifax High School, Nouvelle-Écosse, et représentante de la Nova Scotia Mathematics Teacher Association auprès du NCTM
Description
La
quasi-totalité des provinces et territoires du Canada prêtent
une attention particulière aux élèves « à
risque », autrement dit, à ceux pour qui
l’apprentissage des mathématiques est problématique.
Il s’agit-là d’une préoccupation légitime
puisque les élèves qui sortent de nos écoles
doivent pouvoir se débrouiller dans un monde où la
technologie et l’information sont maîtres, qu’ils
fassent des études postsecondaires ou non. Toutefois, même
si les élèves réussissent bien, ils
n’atteindront pas nécessairement leur plein potentiel
mathématique, et il se pourrait qu’ils ne puissent pas
contribuer pleinement à la société. La
définition d’élève à risque en
mathématiques devrait être suffisamment large pour
inclure les élèves qui risquent de ne pas obtenir leur
diplôme d’études secondaires parce qu’ils ne
réussissent pas en mathématiques et ceux qui
réussissent, mais qui ne poussent pas à la limite de
leur capacité.
Objectifs
Ce
groupe de travail devrait se pencher sur les questions suivantes :
Comment
peut-on susciter véritablement l’intérêt
des élèves pour les mathématiques durant leurs
études primaires et secondaires?
Comment peut-on répondre aux besoins des élèves
qui éprouvent des difficultés pour qu’ils
atteignent leur plein potentiel?
Quelles mesures les gouvernements et commissions ou conseils
scolaires du Canada prennent-ils pour répondre aux besoins de
ces élèves?
La société (gouvernements, commissions et conseils
scolaires) devrait-elle déployer beaucoup de ressources pour
que tous les finissants du secondaire aient des notions de calcul
acceptables?
Sophie René de Cotret, Université de Montréal, Québec
Richard de Merchant, Alberta Education, Alberta
Shirley Dalrymple, York Region District School Board, Ontario
Description
Comme
en témoignent de récentes initiatives de « retour
à la base » et d’« enseignement
axé sur la compréhension », la
question des mathématiques au primaire et au secondaire évolue
en grande partie autour de l’hypothèse d’une
tension entre la compétence (technique) et la compréhension
des concepts. Cette tension est-elle nécessaire? Sinon, est-il
possible de créer un programme où la compétence
et la compréhension seraient complémentaires (et
interdépendants)? Quel type de ressources et de préparation
faudrait-il offrir aux enseignants pour leur permettre de bien
présenter un tel programme?
Voilà
des questions que nous aborderons dans ce groupe de travail. Les
discussions seront accompagnées de brèves présentations
sur l’origine de l’opposition compétence-compréhension,
et sur des études récentes concernant l’interdépendance
entre la compétence technique et la compétence
conceptuelle.
Tom Steinke, Ottawa-Carleton Catholic School Board, Ontario
France Caron, Université de Montréal, Québec
Description
Ce
groupe de travail réunira des enseignants et des chercheurs en
enseignement des mathématiques au Canada, qui verront comment
on pourrait combiner la recherche, la pratique, le matériel
informatique et les logiciels pour que l’apprentissage des
mathématiques s’accompagne vraiment de technologie.
À
quoi pourrait ressembler un programme à forte teneur
technologique?
Précisez
les compétences et les concepts qu’il est possible
d’améliorer grâce aux technologies (la pensée
critique, etc.).
Étudier
la question de l’équité par rapport à
l’accès aux technologies et à leur utilisation
dans le contexte de l’apprentissage des mathématiques.
Étudier
divers modèles d’apprentissage pour aider les
enseignants de mathématiques (nouveaux ou en poste) à
utiliser efficacement la technologie.
Quel
rôle les technologies pourraient-elles jouer dans
l’enseignement des mathématiques au primaire?
Ann Anderson, University of British Columbia, Colombie-Britannique
Susan Pitre, Toronto District School Board, Ontario
Description
Ce
groupe de travail analysera des exemples concrets où l’on
a tenu compte de la perspective des enfants de façon
constructive. Les enfants ciblés seront ceux de la maternelle
à la 8e année. L’analyse portera sur
les questions suivantes :
Comment les enseignants (et aussi peut-être les familles, la
société ou les communautés) adaptent-ils leur
point de vue de manière à bien comprendre la façon
dont les enfants voient le monde?
Dans un exemple ou un problème, qu’est-ce qui rend un
contexte intéressant pour un enfant? Quand et comment faut-il
faire la transition entre le contexte et l’introduction des
concepts mathématiques? Faudrait-il enseigner ces concepts
avant de parler du contexte?
Objectifs
Mieux
comprendre les particularités des activités prenant en
compte la perspective des enfants de manière constructive,
leurs avantages ainsi que les obstacles qui y sont associés.
Formuler
des recommandations précises à diffuser dans le milieu
étendu de l’éducation et de l’enseignement
des mathématiques.
Shannon Sookochoff, Jasper Place High School, Edmonton, Alberta
Margaret Sinclair, York University, Ontario
Description
On a
souvent décrit le rapport entre la recherche en éducation
et la pratique comme deux mondes distincts. Le groupe de travail se
penchera sur les modèles et les moyens de rapprocher la
pratique et la recherche, sur une base plus complémentaire. Le
groupe discutera de projets de collaboration, de
la recherche avec les enseignants, de la communication entre les deux
groupes et de l’élaboration de ressources.
Objectifs
Créer un espace où les enseignants et les chercheurs
pourront échanger sur ce thème.
Analyser des projets de recherche et d’enseignement, dans
l’optique de créer une relation de complémentarité.
Discuter de projets et de modèles où la recherche
influence véritablement la pratique et vice versa.
Formuler des recommandations, notamment des moyens de remédier
à la propension qu’ont les gens à voir la
relation entre les enseignants et les chercheurs dans une optique de
hiérarchie et d’incompréhension réciproque.
Ce groupe de travail abordera la question suivante : Comment
pourrions-nous favoriser la création et l'essor d'une communauté
nationale en enseignement des mathématiques? L'objectif vise à
favoriser l'essor de la communauté nationale qui a vu le jour lors du
Forum 2003. Depuis ce Forum, les représentants de diverses
associations provinciales d'enseignants de mathématiques se sont
réunis à deux reprises pour discuter de la possibilité de créer une
association nationale d'enseignants de mathématiques. Il est ressorti
de ces discussions qu'il serait intéressant de créer une telle
association.
C'est pourquoi on travaille à la mise sur pied de l'Association canadienne pour
l'enseignement des mathématiques (ACEM)/Canadian Association for the Teaching of
Mathematics (CATM).
Objectifs
L'objectif de ce groupe de travail sera de cerner des projets et des
initiatives qui assureront la viabilité l'ACEM/CATM.
Lisa Lunney, We'koqma'q Secondary School, Nouvelle-Écosse
Description
Ce
groupe de travail se penchera sur la question suivante :
comment favoriser la réussite des enseignants? L’objectif :
définir le soutien dont les enseignants de mathématiques
ont besoin, au primaire et au secondaire, et voir lesquels de ces
besoins peuvent faire l’objet d’un soutien pancanadien.
On s’attend à ce que les membres de ce groupe de travail
représentent deux milieux, l’un constitué de
personnes bien placées pour connaître les besoins
(enseignants, conseillers en mathématiques, représentants
des programmes de mathématiques des ministères de
l’Éducation, etc.), l’autre, de personnes qui
pourront favoriser l’obtention du soutien requis.
On
espère que les participants fourniront de bons exemples de
mesures de soutien aux enseignants de mathématiques du
primaire et du secondaire, qui pourraient être généralisées
à l’ensemble du Canada. Entre autres exemples possibles,
mentionnons des cours individuels de mathématiques pour les
enseignants, offerts à la grandeur du Canada; des activités
pour enseignants et futurs enseignants, ainsi que des activités
de perfectionnement, où l’on discuterait des moyens
possibles d’aider les enseignants. Ce groupe de travail
s’intéressera en outre aux connaissances mathématiques
utiles à l’enseignement.
Objectifs
Ce
groupe de travail aura deux objectifs particuliers :
amorcer
une discussion pancanadienne sur ce thème;
recommander
des mesures concrètes, à l’échelle
pancanadienne, qui favoriseraient la réussite des
enseignants.